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Autres mesures de conservation efficaces par zone

Suffield NWA sunset - Kemper

Que sont les AMCEZ?

D’autres mesures efficaces de conservation par zone ou AMCEZ sont reconnues au niveau mondial comme des aires qui conservent la biodiversité. 

Le Canada a été l’un des premiers pays au monde à définir des AMCEZ, reconnaissant officiellement sa première AMCEZ, un espace naturel de la base des Forces canadiennes de Shilo, au Manitoba, en 2019. 

 Au Canada, les AMCEZ reconnues et considérées comme faisant partie du réseau de conservation canadien sont censées répondre à tous les critères de l’outil d’aide à la décision pancanadien. 

Les aires protégées et les AMCEZ sont toutes essentielles pour la biodiversité et peuvent appartenir à des gouvernements, des organisations à but non lucratif, des entreprises, des particuliers et autres. La désignation des aires protégées existe depuis plus de 100 ans. Ces aires appartiennent souvent, mais pas toujours, à des gouvernements, et représentent des lieux tels que des parcs nationaux, provinciaux ou territoriaux ou des réserves nationales de faune. Les AMCEZ ont été introduites par la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique en 2010 pour reconnaître les zones qui soutiennent les plantes, les animaux, les écosystèmes et les valeurs culturelles d’un site à long terme, sans les mettre de côté spécifiquement dans le but premier de la conservation. 

 

Définition pancanadienne des AMCEZ

« une zone géographiquement délimitée, autre qu’une aire protégée, qui est réglementée et gérée de façon à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation in situ de la diversité biologique1, y compris des fonctions et services écosystémiques connexes et, le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et d’autres valeurs pertinentes localement. »

– Unis avec la nature

Différence entre une AMCEZ et une aire protégée

Les aires protégées sont créées et gérées dans le but de conserver la biodiversité, mais une AMCEZ peut exister et être gérée pour n’importe quelle raison tant qu’elle permet la conservation de la biodiversité. Les AMCEZ sont tout aussi efficaces que les aires protégées lorsqu’il s’agit de conserver la biodiversité; elles le font simplement en atteignant un objectif différent.

(Pour en savoir plus, voir la FAQ ci-dessous)

Il existe plus de 0 AMCEZ terrestres au Canada.

Une AMCEZ est…

Foire aux questions

Other effective area-based conservation measures (OECM) Frequently Asked Questions

Tout terrain gérée de manière à conserver efficacement la biodiversité dans son ensemble à long terme peut être évaluée pour déterminer s’il s’agit d’une AMCEZ.

Il peut s’agir de parcs municipaux, de zones d’approvisionnement en eau potable, de stations de recherche appartenant à des universités, de terres appartenant à des autorités chargées de la conservation, d’aires protégées et de conservation autochtones (APCA), de terres mises en réserve au sein des forêts aménagées, de terres d’élevage qui maintiennent des écosystèmes de prairies indigènes, de terres appartenant à des Autochtones et d’aires de conservation privées.

Il existe déjà de nombreux exemples d’AMCEZ. Voyez ce qu’il en est dans la pratique sur la page des exemples d’AMCEZ.

Other effective area-based conservation measures (OECM) Frequently Asked Questions

Tout terrain gérée de manière à conserver efficacement la biodiversité dans son ensemble à long terme peut être évaluée pour déterminer s’il s’agit d’une AMCEZ.

Il peut s’agir de parcs municipaux, de zones d’approvisionnement en eau potable, de stations de recherche appartenant à des universités, de terres appartenant à des autorités chargées de la conservation, d’aires protégées et de conservation autochtones (APCA), de terres mises en réserve au sein des forêts aménagées, de terres d’élevage qui maintiennent des écosystèmes de prairies indigènes, de terres appartenant à des Autochtones et d’aires de conservation privées.

Il existe déjà de nombreux exemples d’AMCEZ. Voyez ce qu’il en est dans la pratique sur la page des exemples d’AMCEZ.

Une autre mesure de conservation efficace par zone (AMCEZ) est une étendue de terre ou d’eau dont les limites sont clairement définies et qui est gérée de manière à produire des résultats positifs sur le plan de la conservation in-situ de la biodiversité. Elle s’applique même si la gestion qui crée ces résultats positifs n’est pas en place à des fins précises de conservation.

La définition officielle des AMCEZ au Canada est la suivante :

« une zone géographiquement définie autre qu’une aire protégée, qui est régie et gérée de façon à atteindre des résultats positifs et soutenus à long terme en matière de conservation in-situ de la diversité biologique ainsi que des fonctions et des services écosystémiques connexes et, le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et autres valeurs pertinentes à l’échelle locale »

Cette définition s’aligne sur la définition internationale de l’AMCEZ adoptée par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Elle a été approuvée par les ministères fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des parcs, des aires protégées, de la conservation, de la faune et de la biodiversité (Unis avec la nature, 2019)

Le Canada et d’autres pays membres de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité se sont engages à conserver 30 % des terres et des eaux d’ici 2030 au moyen d’aires protégées et d’AMCEZ. Il s’agit d’un objectif ambitieux, et les mesures prises pour l’atteindre appuieront la préservation de la nature et aideront à atténuer les changements climatiques et à s’y adapter.

Avec la sensibilisation et la compréhension croissants de la nécessité de conserver la biodiversité au Canada et partout dans le monde, nous comprenons mieux la nécessité de trouver un équilibre entre la création de résultats de conservation et les nombreuses façons dont nous interagissons avec la terre. Les AMCEZ sont une façon d’y arriver.

Non. Par définition, les autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) ne sont pas des aires protégées. Il s’agit d’un site qui crée des résultats de conservation efficace et in-situ de la biodiversité. Bien que les aires protégées aient pour principal objectif de protéger la biodiversité, ce n’est généralement pas le cas pour les AMCEZ. Les AMCEZ existent généralement à des fins autres que la conservation, mais elles sont reconnues comme telles parce qu’elles assurent la conservation efficace et in-situ de la biodiversité. Pour cette raison, elles constituent un complément important aux aires protégées.

Le Canada a reconnu les AMCEZ pour la première fois en 2016 et le nombre et la variété d’AMCEZ reconnues à l’échelle du pays continuent de croître.

Certaines des AMCEZ reconnues comme faisant partie du réseau d’aires protégées et de conservation du Canada sont des zones d’entraînement militaire, des zones d’approvisionnement en eau potable, des sites de recherche forestière, des zones de conservation dans les plans d’aménagement du territoire, des forêts appurtenant à une municipalité et des zones d’importance culturelle.

Vous trouverez les données les plus récentes sur ce que le Canada considère comme étant protégé et conservé dans la Base de données canadienne sur les aires protégées et de conservation.

Non. Il n’y a pas de lois ou de règlements propres aux autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) au Canada. Tout mécanisme ou combinaison de mécanismes qui restreignent ou contrôlent les activités susceptibles d’avoir une incidence négative sur la biodiversité peut suffire pour qu’une zone devienne une AMCEZ. Il s’agit notamment d’une variété de lois, de désignations légales, de règlements, de politiques, de plans de gestion, etc.

Si un site répond aux critères d’une AMCEZ, il peut être reconnu comme faisant partie du reseau d’aires protégées et de conservation du Canada et être inclus dans la Base de données canadienne sur les aires protégées et de conservation. Les AMCEZ existantes peuvent être reconnues en fonction de mécanismes et de pratiques de gestion qui sont déjà en place. Par exemple, des lois pour protéger l’approvisionnement en eau potable d’une ville, des règlements municipaux de zonage, des servitudes de conservation avec une fiducie foncière, etc.