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Aires protégées et de conservation autochtones

Aerial photo of meandering stream-Edehzhie by James-Lariviere - Olaf Jensen

Que sont les aires protégées et de conservation autochtones?

Les aires protégées et de conservation autochtones (APCA) sont des terres et des eaux où les gouvernements autochtones jouent le rôle principal de protection et de conservation des écosystèmes au moyen des lois, de la gouvernance et des systèmes de connaissances autochtones. Consultez deux exemples d’APCA : Edéhzhíe et l’aire territoriale protégée.

Les APCA soutiennent une vision dans laquelle les écosystèmes prospèrent en équilibre avec les communautés et les peuples autochtones résilients. Les efforts visant à permettre et à reconnaître les APCA par l’entremise de l’initiative En route reflètent une tendance mondiale croissante où les gouvernements reconnaissent les aires de conservation par les peuples autochtones et les communautés locales. 

L’APCA n’est pas une désignation spécifique. Les APCA comprennent un éventail de mécanismes et de modèles de conservation qui soutiennent le leadership autochtone en matière de conservation. Les aires conservées par les peuples autochtones, telles que les APCA, ne représentent qu’une partie des efforts de conservation dirigés par les Autochtones dans tout le Canada.

Comme le décrit le Cercle autochtone d’experts : « …appris que les APCA peuvent varier en fonction de leurs objectifs de gouvernance et de gestion, mais elles partagent généralement trois éléments essentiels :

  • elles sont dirigées par des Autochtones;
  • elles représentent un engagement à long terme envers la conservation;
  • elles relégitimisent les droits et les responsabilités des Autochtones.» [We Rise Together. p. 5] 

Foire aux questions : Aires protégées et de conservation autochtones

Le document Foire aux questions a pour but de contribuer à répondre à certaines questions courantes sur les APCA, en particulier dans le contexte de l’initiative En route. Les questions et les réponses ont été compilées à partir de diverses discussions qui ont eu lieu au sein du groupe de travail sur les APCA, ou de conversations que les membres ont eues avec des partenaires. Bien que cette FAQ soit accessible à toute personne intéressée, les membres de l’initiative En route sont le principal public visé, y compris les fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux. Vous trouverez ci-dessous un extrait des questions et des réponses.

Que sont les aires protégées et de conservation autochtones?

Comment le concept d’aires protégées et de conservation autochtones (APCA) a-t-il été élaboré?

Le Cercle autochtone d’experts (CAE) a élaboré et adopté le terme « Aires protégées et de conservation autochtones (APCA) » pour décrire les diverses initiatives de protection des terres avec un leadership autochtone dans le contexte canadien. Le CAE a été formé pour formuler des recommandations et des conseils sur la façon dont les APCA pourraient être réalisés au Canada et atteindre les objectifs de conservation du Canada dans l’esprit et la pratique de la réconciliation. Les travaux du CAE ont commencé en mars 2017, et ont  ébuté plus formellement en juin 2017 par une cérémonie du calumet. En plus de ses réunions régulières, le CAE a organisé une série de quatre rassemblements régionaux à travers le Canada afin de recueillir davantage de commentaires sur ses recommandations et son rapport. Ce travail a été soutenu par le Groupe consultatif national, qui a également formulé des recommandations relatives aux APCA. Ces deux processus ont inclus le concept et les principes de l’espace éthique pour aider à guider la façon dont les partenaires travaillent ensemble pour soutenir les APCA. Pour plus de contexte sur l’espace éthique, voir la question 21.

Le concept des APCA a été inspiré par le travail du Consortium APAC pour reconnaître les territoires et les zones conservés par les peuples autochtones et les communautés locales, ou « territoires de vie, » dans le monde entier. Un exemple international réussi est celui du modèle des Aires protégées autochtones australiennes. L’Australie compte actuellement 78 aires protégées autochtones qui sont gérées par des groupes autochtones pour la conservation de la biodiversité dans le cadre d’accords volontaires avec le gouvernement australien. Le concept des APCA s’appuie également sur la vision des aires protégées autochtones décrite dans le rapport de 2017, Un nouveau modèle de leadership partagé dans l’Arctique de la représentante spéciale du ministre, Mary Simon. Bien que le concept des APCA s’appuie sur cette vision, le terme APCA n’est pas couramment utilisé parmi les Inuits et dans les discussions nationales en référence aux aires de conservation dirigées par les Inuits.

Les APCA sont des terres et des eaux dont l’objectif, le développement, l’établissement et la gestion permanente reflètent et favorisent la culture, les intérêts et le leadership autochtones. Les caractéristiques des APCA varient selon le lieu, le paysage des administrations et les partenaires impliqués. Ce concept évolutif, inclusif et dynamique, est désormais en train d’être mis en œuvre. L’APCA étant un concept, aucune politique ou législation spécifique à l’APCA n’est utilisée pour l’établir. Différents mécanismes peuvent être utilisés pour soutenir la protection des APCA (voir Q11), mais une zone n’est pas décrite comme une APCA tant que les gouvernements, organisations ou communautés autochtones concernés n’en décident pas ainsi (voir Q13). Les APCA peuvent contribuer à l’atteinte des objectifs de conservation par zone du Canada pour les milieux terrestres et les eaux intérieures s’ils répondent aux critères d’une aire protégée ou d’une autre mesure de conservation efficace par zone (AMCEZ) (voir Q9).

Le Cercle autochtone d’experts a fourni la définition suivante des APCA dans Nous nous levons ensemble :

« Les APCA sont des terres et des eaux où les gouvernements autochtones jouent un rôle primordial dans la protection et la conservation des écosystèmes grâce à la gouvernance, aux systèmes de savoirs et au droit autochtone. La culture et la langue sont le cœur et l’âme d’une APCA. . . Les APCA varient en termes de gouvernance et d’objectifs de gestion. Toutefois, elles partagent généralement trois éléments essentiels : Elles sont dirigées par des Autochtones; elles représentent un engagement à long terme en matière de conservation; et elles élèvent les droits et les responsabilités des Autochtones. » (Nous nous levons ensemble, 2018, p. 35-36).

Sur la base de l’avis du Cercle d’experts autochtones, cette définition et les trois éléments essentiels ont été adoptés dans le rapport Unis avec la nature, 2018 (Annexe 4). Ce rapport a été préparé par les ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux du Canada responsables des parcs, des aires protégées, de la conservation, de la faune et de la biodiversité. Les rapports Nous nous levons ensemble et Unis avec la nature décrivent comment les APCA peuvent inclure un large éventail de modèles de gestion. Certaines APCA peuvent faire appel à un modèle de cogestion ou de gestion coopérative dans le cadre duquel les peuples autochtones, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, ou les administrations municipales et les autres parties adoptent des mécanismes de prise de décisions, de cogestion ou de consultation conjoints. Dans d’autres cas, l’approche souhaitée peut être des aires entièrement gouvernées par des peuples autochtones. Les APCA sont destinées à être des manifestations de la vision d’un gouvernement, d’une organisation ou de communautés autochtones pour leurs territoires. Cela pourrait prendre diverses formes. Par exemple, dans des territoires fortement touchés par l’industrie, une vision pour un monde qui reflète les relations réciproques avec la terre et l’eau pourrait se manifester par une approche ambitieuse en matière de restauration. Le terme APCA a la même signification que les aires de protection et de conservation. De nombreux types d’outils peuvent être utilisés pour créer ces zones, et elles ont souvent de longs horizons de planification (par exemple, 7 générations; 500 ans).

Il n’est pas nécessaire d’utiliser le terme APCA pour expliquer ce qui est important pour tous les gouvernements, organisations et communautés autochtones du Canada en ce qui concerne les zones protégées et de conservation. Quelle que soit la terminologie utilisée, on espère que les discussions actuelles et les exemples d’APCA informeront et permettront toutes les formes de conservation, quelle que soit leur apparence ou leur appellation dans chaque cas.

L’un des éléments essentiels des APCA, tels que décrits dans les rapports Nous nous levons ensemble et Unis avec la nature, est que les APCA sont « dirigées par des Autochtones ». Cela signifie que les peuples autochtones ont la possibilité d’assumer la responsabilité et d’avoir un rôle primordial dans « la détermination des objectifs, des limites, des plans de gestion et des structures de gouvernance pour les APCA dans le cadre de leur autodétermination » (Unis avec la nature, p. 45). Les options comprennent un éventail de modèles de gouvernance (voir Q16), en fonction de divers facteurs tels que les souhaits du gouvernement, de l’organisation ou de la communauté autochtone et de l’administration impliquée. Les gouvernements, organisations et communautés autochtones eux-mêmes peuvent choisir la voie et le modèle de gouvernance qu’ils souhaitent suivre en toute connaissance de cause et en collaboration. Chaque gouvernement, organisation ou communauté autochtone aura sa propre compréhension de ce que signifie « dirigé par des autochtones » pour eux dans le contexte des APCA et de leurs partenaires de conservation.

Il existe de nombreux exemples d’APCA existantes au Canada. Les annexes de Nous nous levons ensemble (p. 80-93) donnent dix exemples d’initiatives de conservation et d’aires protégées existantes impliquant des gouvernements, des nations et des peuples autochtones au Canada.- Ces exemples comprennent des parcs tribaux tels que le parc tribal Dasiqox, dirigé par un comité directeur composé de dirigeants Xeni Gwet’in et Yunesit’in, et les parcs tribaux Tla-o-qui-aht, qui ont commencé avec la déclaration du parc tribal de Meares Island en 1984. Un autre exemple donné dans Nous nous levons ensemble, qui a également une gouvernance autochtone unique, est la zone d’exclusion d’utilisation des terres de Wehexlaxodıale dans le plan d’utilisation des terres du peuple Tłįchǫ. L’accord du peuple Tłįcho de 2005 a donné au gouvernement du peuple Tłįcho le pouvoir de promulguer des lois relatives à l’aménagement, à la gestion, à l’administration et à la protection des terres du peuple Tłįchǫ, y compris la promulgation de plans d’aménagement des terres. Parmi les exemples récemment annoncés d’APCA impliquant des partenariats avec les gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux, citons Edéhzhíe, Ts’udé Nilįné Tuyeta et Thaidene Nëné (composé d’une réserve de parc national, aire protégée territoriale, et aire de conservation de la faune). Edéhzhíe est un partenariat entre la Première Nation Dehcho et Environnement et Changement climatique Canada. Elle sera protégée simultanément en tant que réserve faunique nationale de faune en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada et en tant qu’aire protégée de la Première Nation Dehcho. Thaidene Nëné a été créé dans le cadre de partenariats de gouvernement à gouvernement entre les gouvernements autochtones et la Couronne. Les partenaires sont la Première Nation des Dénés de Lutsël K’é, la Nation métisse des Territoires du Nord‑Ouest, la Première Nation de Deninu Kųę́, la Première Nation des Dénés Yellowknives, l’Agence Parcs Canada et le gouvernement des Territoires du Nord‑Ouest. Une partie de l’aire de Thaidene Nëné est protégée en tant que réserve de parc national en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada, une autre partie est protégée en tant qu’aire protégée territoriale en vertu de la Loi sur les aires protégées des Territoires du Nord‑Ouest, et la dernière partie est une aire de conservation de la faune en vertu de la Loi sur la faune des Territoires du Nord‑Ouest. La totalité de l’aire de Thaidene Nëné est déclarée aire autochtone protégée par la Première Nation des Dénés Łutsël K’é. L’aire protégée autochtone et territoriale de Ts’udé Nilįné Tuyeta (Tuyeta) a été déterminée par les Dénés de K’asho Got’ı̨nę et les Métis. Tuyeta a été créée en septembre 2019 et est cogérée par les K’asho Got’ı̨nę et le gouvernement des Territoires du Nord‑Ouest. La zone est à la fois une aire protégée autochtone protégée en vertu de la loi K’asho Got’ı̨nę et une aire protégée territoriale protégée par la Loi sur les aires protégées des Territoires du Nord‑Ouest.

La participation directe et le leadership des gouvernements, des organisations et des communautés autochtones en matière de conservation sont nécessaires pour atteindre les objectifs de conservation du Canada. La mise en place de systèmes de gouvernance autochtones par le biais des APCA peut favoriser des résultats de conservation plus efficaces et plus étendus (Artelle et al., 2019). Elle peut également soutenir des initiatives de conservation réussies qui auraient échoué sans la participation et le soutien total des gouvernements, organisations et communautés autochtones. Par exemple, le projet de « Parc national du Bras-Est » a échoué dans les années 1960 parce qu’il n’avait pas le soutien des Łutsël K’e Dene. À l’époque, le Canada n’a pas tenu compte les intérêts de la Nation métisse des Territoires du Nord-Ouest, la Première Nation Deninu Kųę́, et la Première Nation Yellowknives Dene dans la région. Aujourd’hui, cette zone a été protégée avec succès en appliquant les principes des APCA pour créer Thaidene Nëné.

Les terres gérées par les Autochtones contribuent déjà de manière importante à la biodiversité et au maintien des écosystèmes. La communauté internationale de la conservation reconnaît de plus en plus que chaque paysage a été façonné par l’homme, et que les communautés autochtones et locales doivent continuer à jouer un rôle important dans la gestion de ces terres (Union internationale pour la conservation de la nature, 2005, pp. 2-5). Les gouvernements, les organisations et les communautés autochtones sont bien placés pour être sur le terrain dans les régions éloignées et ont une connaissance approfondie de leurs terres et de leurs eaux pour soutenir l’intendance. Une étude comparant la biodiversité entre les terres gérées ou cogérées par les Autochtones (y compris les zones protégées) et les zones protégées gérées par les colons a révélé que les terres gérées par les Autochtones comptent un peu plus d’espèces de vertébrés et abritent davantage d’espèces de vertébrés menacées que leurs homologues. En Amérique du Sud, les recherches ont montré que la déforestation est deux à trois fois moins importante sur les terres des Autochtones. Les APCA peuvent également résister au changement climatique en protégeant les forêts, les milieux humides et les prairies où le carbone est stocké. Permettre aux gouvernements, organisations et communautés autochtones de s’acquitter de leurs responsabilités à l’égard de leurs terres et de leurs eaux au moyen des APCA est bénéfique pour tous.

Les APCA sont un élément important pour faire avancer la réconciliation. Elles soutiennent la mise en œuvre des appels à l’action de Vérité et réconciliation et de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Il est nécessaire de réconcilier l’histoire des approches néfastes, 9 Version : Juillet 2021 avec révisions mineurs juin 2023 exclusives et coloniales de l’utilisation des terres qui ont été utilisées au Canada et de les remplacer par de nouvelles approches plus inclusives qui soutiennent le leadership, les droits et les responsabilités des Autochtones. Cela se reflète dans le rapport fédéral, provincial et territorial Unis avec la nature, dans le cadre de l’initiative « En route vers l’objectif 1 du Canada » qui comprend une priorité visant à « promouvoir une plus grande reconnaissance et un plus grand soutien des droits, des responsabilités et des priorités des Autochtones en matière de conservation ». (Unis avec la Nature, 2018, p. 6).

Les APCA peuvent être des domaines qui permettent de reconstruire et de renforcer les organisations, nations, communautés, familles et individus autochtones. D’un point de vue culturel, cela ne va pas sans difficulté. La perte de la langue, la perte des connaissances et la déconnexion avec les terres ont engendré une méfiance qui demeure au sein de nombreuses communautés (Nous nous levons ensemble, 2018, p. 48). Les APCA sont en mesure de contribuer au processus de réconciliation en reconnaissant de manière appropriée le lien sacré des peuples autochtones avec leur terre, leur langue et leur culture, et de protéger la terre pour de nombreuses générations à venir.

Foire aux questions

Modèles de partenariat sur les APCA

Selon les recommandations du Cercle autochtone d’experts, le rapport Unis avec la nature donne des directives pancanadiennes sur les APCA (2018, p. 44-46). Les deux rapports, Nous nous levons ensemble et Unis avec la nature, décrivent comment les APCA peuvent inclure un large éventail de modèles de gestion.

« Il existe toute une gamme de modèles de gestion qui peuvent s’appliquer aux APCA et à d’autres aires protégées et de conservation qui encourage la contribution importante des peuples autochtones. Certaines APCA peuvent faire appel à un modèle de cogestion ou de gestion coopérative dans le cadre duquel les peuples autochtones, les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que les administrations municipales et d’autres, vont adopter des mécanismes de prise de décisions, de cogestion ou de consultation partagés. Dans certains cas, des aires gérés par les peuples autochtones seront l’option souhaitée. »[Unis avec la nature]

Plus de ressources sur l’initiative En route

Aires protégées et de conservation autochtones – Conditions de soutien pour le succès : Leçons et expériences de différentes instances Canadiennes

Ce rapport a pour but d’aider à créer et à soutenir les conditions de réussite à long terme des APCA et d’autres formes de leadership autochtone dans le domaine de la conservation. Il a été créé grâce à un processus de collecte de connaissances, mené par les membres du groupe de travail APCA, et rencontre les objectifs du groupe de travail APCA convenus par le comité directeur national « En route vers l’objectif 1 du Canada ». Voici les objectifs :

  • conseils sur les conversations importantes nécessaires pour lancer et favoriser les partenariats de conservation;
  • compilation des APCA et des initiatives semblables partout au Canada;
  • conseils sur le renforcement des capacités.

Ces travaux sont évolutifs et le groupe de travail sur les APCA (ec.apcaipca.ec@canada.ca) est prêt à recevoir des commentaires et des contributions.

Bibliographie annotée (seulement disponible en anglais)

La bibliographie annotée est une feuille de calcul des ressources compilées par le groupe de travail sur les APCA. Elle comprend des documents sur les leçons tirées, les pratiques exemplaires et les obstacles à la mise en œuvre du leadership autochtone quant à la conservation et aux APCA. La feuille de calcul peut être triée en fonction de divers thèmes et mots-clés, et comprend des résumés de chaque ressource ainsi que des liens vers celle-ci.

La bibliographie annotée est une contribution clé à l’élaboration de l’ensemble de solutions (voir la section Ressources des partenaires).

Ce document est évolutif et tous les utilisateurs sont encouragés à fournir des commentaires et des ressources supplémentaires au groupe de travail sur les APCA (ec.apcaipca.ec@canada.ca).

Ressources des partenaires

Le panier de connaissances sur les APCA

Le panier de connaissances sur les APCA est un espace numérique qui contient et partage des ressources pour informer, guider et faire progresser les initiatives de conservation dirigées par les autochtones, y compris les aires protégées et de conservation autochtones (APCA). Cette initiative, héritée du Partenariat pour la conservation par la réconciliation, a été créée pour honorer, célébrer et lancer un mouvement national plus large de leadership autochtone en matière de conservation.

Le panier de connaissances sur les APCA est une plateforme en ligne pour le partage réciproque des connaissances et l’apprentissage collaboratif dans l’esprit de « Nous nous levons ensemble ». Inspiré par la pratique du tressage de paniers, le panier de connaissances sur les APCA représente la force, la beauté et l’abondance que nous pouvons créer en tressant ensemble la science, l’innovation et les connaissances autochtones et occidentales.

Débutez votre parcours d’apprentissage en visitant le panier de connaissances sur les APCA (en anglais seulement) : www.ipcaknowledgebasket.ca

L’ouvrage intitulé:“Enacting and Operationalizing Ethical Space and Two-Eyed Seeing in Indigenous Protected and Conserved Areas and Crown Protected and Conserved Areas”

Ce travail a été réalisé par Danika Littlechild et Colin Sutherland et a été donné à l’équipe d’En route pour guider les travaux futurs et les partenariats.

Le rapport est disponible ici: Enacting and Operationalizing Ethical Space and Two-Eyed Seeing in Indigenous Protected and Conserved Areas and Crown Protected and Conserved Areas. (Seulment disponible en Englais)

L’ouvrage intitulé:“Indigenous Laws in the Context of Conservation”

Ce travail a été réalisé par Larry Innes (Olthius Kleer Townshend), Georgia Lloyd-Smith (West Coast Environmental Law) et Partenariat de conservation par la réconciliation (Université de Guelph) et a été donné à l’équipe d’En route pour orienter les travaux futurs et les partenariats.

Le rapport complet est accessible sur le site Web du PCR : Indigenous Laws in the Context of Conservation.