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Protéger l’histoire, la culture et la biodiversité

Le lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg, situé au Cap-Breton, également connu sous le nom d’Unama’ki en langue mi’kmaq, plonge les visiteurs dans la vie coloniale française. D’abord  territoire des Mi’kmaq, le 18e siècle a vu l’arrivée de personnes françaises, basques, allemandes, anglaises, irlandaises, écossaises et africaines sur ses côtes. La Forteresse-de-Louisbourg revêt une importance historique nationale, car elle a joué un rôle crucial dans la lutte franco-britannique pour l’empire entre 1713 et 1768. Cette importance a conduit à sa désignation en tant que lieu historique national en 1920. Le site a également de solides liens avec l’histoire et la culture des Mi’kmaq et regorge d’histoires sur les répercussions coloniales sur le L’nu’k (Mi’kmaq pour « le peuple »), en particulier pour les Mi’kmaq en Nouvelle-Écosse.

Le site est composé de bâtiments et de fortifications reconstruits représentant environ un quart de l’établissement original, comprenant des maisons, des structures militaires, des jardins et d’autres bâtiments. Le site de la ville reconstituée est entouré de 5 922 hectares de terres qui ne comportent pas de reconstructions, mais qui sont néanmoins protégés en vertu du Décret sur les lieux historiques nationaux du Canada de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Cette zone a été désignée comme une AMCEZ.

La portion de la Forteresse-de-Louisbourg reconnue comme une AMCEZ est un mélange de littoral rocheux intact et de promontoires, de landes côtières, de forêts de conifères et de milieux humides qui soutient une grande variété d’espèces indigènes et de processus écologiques.

Le lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg soutient plusieurs espèces en péril inscrites au niveau fédéral, notamment le vespertilion brun (Myotis lucifugus), le vespertilion nordique (M. septentrionalis), l’hirondelle de rivage (Riparia riparia) et l’hirondelle rustique (Hirundo rustica).  D’ailleurs, le territoire intact offre un habitat pour d’autres plantes et animaux indigènes. Pour les Mi’kmaq en Nouvelle-Écosse, la terre et ses habitants représentent à la fois une ressource culturelle et naturelle en raison du lien intrinsèque entre la nature et la culture.

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Comment savons nous que Lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg est une AMCEZ?

La propriété a-t-elle un espace géographique défini?

Oui! Les limites du lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg sont bien identifiées et peuvent être placées avec précision sur une carte.

Existe-t-il un moyen efficace de garantir la conservation de la biodiversité à l’avenir?

Oui! Les instruments législatifs, réglementaires et politiques de Parcs Canada permettent de gérer les activités sur tous les terrains administrés par l’Agence.

Peut-on s’attendre à ce que la biodiversité du site soit conservée à long terme?

 

Oui! La majeure partie du site est protégée en vertu du Décret sur les lieux historiques nationaux du Canada de la Loi sur les parcs nationaux du Canada, garantissant une protection constante et à long terme grâce aux règlements associés qui interdisent les dommages et la destruction des plantes et des animaux.

La conservation de la biodiversité est-elle l’objectif principal de la zone?

Non – et c’est correct! L’objectif principal des lieux historiques nationaux est la protection de l’intégrité commémorative, mais à la Forteresse-de-Louisbourg, la conservation de la biodiversité et de l’intégrité culturelle sont étroitement liées. La terre elle-même est une valeur culturelle pour les Mi’kmaq d’hier et d’aujourd’hui, et l’environnement autour de la forteresse et du site de la ville est une partie importante de l’histoire du site. 

La biodiversité du site est-elle préservée?

Oui! Guidé par un plan de gestion du site qui fournit une orientation stratégique et à long terme pour la gestion du site, Parcs Canada, en collaboration avec des partenaires clés, veille à la conservation de la culture, de l’histoire et de la biodiversité du lieu. 

Petit truc!

Si cette réponse à la question « La conservation de la biodiversité est-elle l’objectif principal de la zone ? » était « oui » pour la lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg, il serait probablement évalué comme une aire protégée. Les deux types d’aires sont importants et les deux permettent la conservation de la biodiversité.